Le propriétaire qui s'apprête à louer un bien immobilier s'inquiète de la possibilité que le locataire ne paie pas son loyer et envisage de demander des garanties.
La garantie : L'assurance et le garant sont des garanties supplémentaires qui s'ajoutent au dépôt de garantie. Elles fournissent toutes deux un soutien financier en cas de manquement de la part du locataire. La différence réside dans la personne qui assume la responsabilité :
L'assurance : La compagnie d'assurance répond, ce qui garantit sa solvabilité.
Le garant : Dans le cas d'une garantie bancaire, c'est la banque qui intervient, offrant ainsi plus de garanties que dans le cas d'un garant personnel, où c'est un tiers qui assume la responsabilité.
Rupture de contrat : Les deux types d'assurance garantissent principalement le non-respect par le locataire des obligations financières prévues dans le contrat. L'assurance comprend souvent une défense juridique et des conseils juridiques.
Garant : Le locataire doit l'obtenir et en supporter les coûts, qui peuvent inclure une commission d'ouverture et une commission trimestrielle.
Assurance : Le propriétaire doit l'acheter et en couvrir le coût, qui peut varier entre 4 et 5 % du loyer annuel, en fonction de divers facteurs.
Si vous préférez avoir l'esprit tranquille, vous pouvez souscrire une assurance de garantie de paiement avec la couverture nécessaire. Cette assurance offre une certaine tranquillité d'esprit, mais elle a un coût.
Autre solution : Si vous voulez éviter de répercuter le coût de l'assurance sur le loyer, vous pouvez demander une garantie bancaire, qui est sûre et n'exige aucune action de la part du propriétaire. Les garanties personnelles sont utilisées en dernier recours, uniquement si vous êtes sûr de la solvabilité du garant.
L'assurance offre plus qu'une simple couverture financière, comme la défense juridique, mais elle s'accompagne de coûts supplémentaires.
Avec un garant, vous recevez l'argent jusqu'à une certaine limite, mais en cas de litige, le propriétaire doit s'en occuper lui-même.
Protection avec l'assurance anti-squatter :
De nombreuses compagnies d'assurance proposent des polices avec des garanties permettant de minimiser les dommages en cas d'occupation illégale d'un bien immobilier.
Ces couvertures se concentrent généralement sur les aspects juridiques, sans prendre en charge les pertes économiques ou les dommages matériels.
Toutefois, des assurances anti-squattage spécifiques ont récemment commencé à être commercialisées, qui peuvent offrir une protection plus complète.
Couverture minimale nécessaire :
- Une bonne assurance anti-squatting doit au moins couvrir les aspects suivants :
- Perte de revenus dans le cas où le propriétaire utilise le bien pour le louer.
- Le paiement des fournitures, particulièrement important si les services publics sont actifs sur le terrain. Il n'est pas recommandé de couper les approvisionnements pour forcer les occupants à quitter les lieux.
- Les dommages subis par le bien, notamment en cas d'actes de vandalisme.
- La couverture des frais juridiques liés à la procédure d'inoccupation.
En résumé, il est important d'avoir une assurance anti-squatter pour protéger les biens immobiliers et, outre la couverture juridique, elle devrait inclure des aspects tels que la perte de loyer, le paiement des fournitures et la réparation des dommages matériels en tant que couverture minimale nécessaire.